vendredi 9 novembre 2007

Migration

Videotoile a migré.
Il se trouve désormais sur
http://shadok.enst.fr/videotoile
Merci de mettre à jour vos signets et/ou aggrégateurs.

lundi 8 octobre 2007

Désamour pour les carrières scientifiques

Je publie ici un extrait du Monde du 30/8/2007, qui me parait parlant concernant la perte de maîtrise progressive de la France, notamment pour les technologies d'avenir liées au multimédia, que j'évoque dans cet autre billet (lien).

"La pénurie de spécialistes techniques et scientifiques à laquelle les entreprises disent être confrontées n'a pas, pour le moment, modifié la donne.

[...] Un diplômé d'une école d'ingénieurs en 2006 a été embauché, en moyenne, au salaire brut annuel de 31 000 euros. Soit 6,5 % de moins qu'un diplômé d'école de commerce. Selon la même enquête, l'écart pour les diplômés de 2005 atteint 10,5 %. Et l'espoir de rattrapage est ténu. Les augmentations accordées aux jeunes des écoles de commerce embauchés en 2005 ont été légèrement supérieures à celles attribuées aux ingénieurs.

La situation est pire pour les femmes ingénieures. Leur salaire d'embauche est de 6 % inférieur à celui de leurs homologues masculins. La discrimination salariale existe donc dès l'entrée sur le marché du travail. Et elle s'accroît au fil des années. Le salaire médian annuel d'une ingénieure est de 40 043 euros, 30 % de moins que celui de son collègue de l'autre sexe, selon l'enquête annuelle du Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France.

Conséquence : les diplômés d'écoles d'ingénieurs tentent d'effacer leur handicap en se détournant des carrières industrielles. Soit ils se dirigent vers d'autres secteurs comme la banque, l'assurance ou le conseil ; soit ils restent dans l'industrie, mais s'orientent vers des fonctions commerciales ou financières.

[...] En 2006, le salaire médian annuel d'un ingénieur diplômé ayant un poste dans un service commercial ou marketing était de 63 000 euros, 26 % de plus que celui d'un ingénieur travaillant dans la production. Il existe aussi des différences selon les secteurs : en moyenne, un ingénieur employé dans le BTP gagne 33 % de moins qu'un de ses collègues ayant opté pour la banque ou l'assurance.

Les avantages peuvent être cumulatifs, comme les handicaps : mieux vaut être un homme, diplômé d'une école de commerce travaillant dans la banque, qu'une femme, diplômée d'une école d'ingénieurs et travaillant dans le BTP."

dimanche 30 septembre 2007

Filmer des cours et conférences

Comme le sujet de l'enregistrement de cours et de conférences m'intéresse depuis longtemps, je souhaitais assister à une session de la conférence ACM Multimedia 2007 intitulée "An Automated Cameraman in a Lecture Recoding System". Je n'ai pas pu assister à cette session, mais grâce à ce blog (en anglais), j'ai un echo de ce qui s'est dit.

Voilà ce que j'en tire:
- un enregistrement brut d'un cours ou d'une conférence a tendance à être ennuyeux; l'intégration de savoir-faire cinématographiques pourraient améliorer les choses;
- un bon caméraman s'appuie sur une solide pratique, sur son expérience;
Peut-on créer un 'cameraman logiciel'?
Le cameraman est guidé par un storyboard de préparation de ce qu'il va filmer et des indications données en cours de tournage par le réalisateur.

Dans son exposé à l'ACM, le conférencier propose de voir la démarche d'enregistrement comme une machine à états finis qui va fonctionner dans différents contextes : contexte de cours, contexte de question et contexte de réponse. Dans une salle de conférence, ils utilisent un ensemble de 4 caméras : 1 pour les diapositives, 2 pour le conférencier, 1 pour l'auditoire. Un système logiciel automatisé calibre les caméras (Iris, balance des blancs, etc) dans une étape d'initialisation, passe dans une boucle d'enregistrement qui est contrôlée par une fonction 'réalisateur'. Ce composant logiciel de direction décide quelle caméra passe en direct, avec quel cadrage.


Je vais essayer en savoir plus.
A suivre

jeudi 27 septembre 2007

Fantome


Je passe une grosse partie de cette semaine à la conférence scientifique http://www.acmmm07.org">ACM Multimedia, une des plus importantes du domaine. Je ferais d'autres compte-rendus dans les jours qui viennent, mais je commence par une installation vue dans la partie 'Interactive Art Program' que j'ai trouvée très troublante (on peut voir l'ensemble des projets présentés sur ici).
D'abord le descriptif:
  • Space of two categories
    an interactive installation with shadow projection

    by Hanna Haaslahti and Seppo Heikkilä, Fantomatico–Art & Media, Helsinki

  • Et en plus détaillé, ici.
  • Vous entrez dans une pièce. Vous êtes amené à passer entre une source lumineuse assez puissante et un écran blanc. Votre ombre, très contrastée, se découpe très nettement sur l'écran blanc et aussitôt l'image d'une petite fille en train de sauter, de jouer, apparait dans votre ombre. Quand vous bougez, elle se déplace pour rester dans votre ombre.
  • Cela m'a évoqué des films d'angoisse avec quelquechose de fantomatique, mais en même temps de beau et d'attirant. Une vraiment belle réalisation.

lundi 17 septembre 2007

L'Internet du Futur... au présent

Vers 2000, j'ai participé à un petit groupe qui devait se projeter dans l'avenir proche pour aider des décideurs à comprendre vers où nous amenaient les nouvelles technologies; mon sous-groupe a planché sur la vidéo et le multimédia.
Nous avons fait plusieurs hypothèses.
L'une concernait les moyens qui allaient s'offrir à tout un chacun pour diffuser ses propres productions; nous constations que des clubs, des syndicats, des groupes d'amis et de nombreuses autres communautés produisaient des vidéos et des films, mais que ceux-ci n'atteignaient qu'une toute petite partie de leur public potentiel. Sans savoir comment cela allait advenir, nous pensions que des techniques de plus en plus accessibles allaient permettre cette diffusion. Aujourd'hui, nous voyons DailyMotion, YouTube, GoogleVideo, et bien d'autres.
Une autre hypothèse était que de nombreux nouveaux usages de la vidéo allaient se développer. On a beaucoup parlé ailleurs des caméras qui surveillent nos villes, mais je préfère vous parler ici de la vidéo qui vient nous aider à échanger. J'ai vu sur le blog Texte, un court récit qui me parait symbolique de ce qui est en train de se passer: de plus en plus de gens se servent couramment de la vidéo comme d'un support à leurs échanges. L'écriture audiovisuelle devient peu à peu un savoir partagé. Certains 'écrivent' bien, d'autres moins, mais nombreux sont ceux qui aujourd'hui intègrent l'idée d'utiliser ce moyen de communiquer.
Et ce n'est qu'un début.
Votre avis?

mardi 24 juillet 2007

Haute vitesse et haute finance

PAUL KRUGMAN dans ce billet (en anglais) montre que les USA ne sont pas en avance sur tous les plans pour l'usage de l'Internet. Par exemple, la France compte le plus d'abonné par 100 habitants à l'Internet TV.

Les usages de la haute vitesse sur les réseaux sont encore largement à découvrir et à établir, notamment par de nouveaux développements technologiques.

Mais, nos jeunes les plus efficaces se tournent massivement vers des études qui les conduisent vers des carrières dans la finance (voir ici). Les enseignements se vident dans les filières les plus technologiques: vidéo numérique, traitements du signal,...

Si on ne réagit pas rapidement, ce sera donc probablement dans d'autres pays que se feront les développements technologiques qui porteront les grandes applications des réseaux à grande vitesse qui émergent partout dans le monde.

lundi 16 juillet 2007

Radio numérique

La radio est un des médias préférés des français -on voit par exemple ici que 86,7% des français écoutent la radio. Déjà, nous avons diverses façons d'écouter la radio. Avec un poste radio, bien sur. Mais, quelquefois c'est un tuner bien fixe et relié à la chaîne stéréo ou ce qui en tient lieu, quelquefois, c'est un petit poste que l'on promène de pièces en pièces de l'appartement. Il y a aussi l'auto-radio.

Mais, aujourd'hui, il y a aussi la radio sur Internet, avec des images, des liens, des publicités (image ci-dessous) ou la radio sur la télé. Il y a aussi bien sur les émissions radio en podcast.

Et, demain la radio numérique. Reçue sur un poste numérique, elle permettra d'avoir des compléments d'informations en plus du son: le nom de la chanson et la photo de l'album, l'adresse du site Web d'une émission, une carte météo... Mais on pourra sûrement aussi la recevoir sur son téléphone!

Les producteurs radio devront donc être capable de produire une émission qui se décline sur 3, 4, 5 ou plus, supports différents, offrant des services cohérents.

Votre avis?